Ton entrée au secondaire. Une année pourtant charnière dans ta scolarisation, une étape importante pour ton avenir. Cette transition que nous anticipions tant, jamais je n’aurais pu imaginer la tournure des événements.
Dès le départ, tu ne t’es pas senti à ta place. D’abord, ce n’était pas l’endroit que tu avais espéré. On ne t’y avait pas préparé. Aucune visite de planifiée pour faire diminuer ton anxiété. Tout un été à attendre les fameux papiers. Pour ne recevoir les informations que deux jours avant la rentrée.
À peine une journée d’entamée, que l’école te changeait déjà de classe. Eux non plus n’étaient pas préparé à te recevoir. Tu n’étais pas bien, tu voulais t’en aller. Et ta façon de l’exprimer a été de te sauver. Pour retourner vers la sécurité de ton ancienne école. Après cinq fugues et une nuit d’enfer en garde à vue à l’hôpital (Un système de santé malade et défaillant), tout juste un mois après avoir débuté l’année, tu t’es fait expulser! L’école ne voulait plus te garder!
Un mois plus tard, tu n’es toujours pas scolarisé! On parle de te réintégrer, mais sans nous consulter! Rien à faire, le lien est brisé. Nous devons rechercher d’autres alternatives, cette école n’est pas adaptée. Toute une équipe a été mise en place pour réévaluer ton dossier. Mais ce processus est long, très long. En attendant, c’est toi qui est pénalisé.
Combien de temps encore cela va-t-il durer? Des semaines? Un autre mois? Qu’adviendra-t-il de ton avenir, de ta scolarité? L’État n’a-t-elle pas l’obligation de te scolariser? Comment se fait-il que tu puisses être mis hors circuit aussi longtemps, sans service, sans compensation?
J’ai dû faire appel à l’OPHQ, un nouvel allié à nos côtés. En espérant que les choses bougent plus rapidement. En espérant que tout redevienne comme avant. Mais quelle sera l’issue de toute cette histoire?
Une autre bataille à livrer. Je n’ai aucune idée de ce que ça va donner. J’en ai plus qu’assez d’attendre et de lutter afin que tes droits soient respectés… L’école n’est-elle pas obligatoire?