Voilà maintenant deux semaines que le temps s’est arrêté, que les écoles sont fermées, que nous sommes confinés.
À moins d’être appelés à travailler, on nous oblige à rester chez nous, à passer du temps en famille, avec nos enfants. À profiter de ces moments si précieux que l’on a tendance à oublier. À prendre le temps de vivre, tout simplement.
La consigne est claire. Tout ce qu’on nous demande c’est RESTER À LA MAISON. Est-ce si compliqué?
Pendant que nos anges-gardiens tiennent le Québec à bout de bras, mettant leur propre vie en danger, afin de combattre ce virus pour que la plupart d’entre nous soyons épargnés.
MERCI à tous ces gens qui nous tiennent informés, qui nous permettent de manger et de prendre soin de notre santé.
Parmi eux, je tenais à remercier particulièrement, tous-tes les intervenants-es qui s’occupent et veillent sur nos enfants qui sont isolés en résidence et en centre de réadaptation. Loin de leur famille, de leurs amis, ne comprenant pas tout de la situation. Anxieux de ne pas pouvoir voir papa et maman lors des visites et sorties habituellement autorisées.
MERCI aux éducateurs-trices, aux travailleurs-euses sociaux, aux psychoéducateurs-trices, aux agents-tes de sécurité, aux cuisiniers-ières, aux préposés-es à l’entretien, aux préposés-es aux bénéficiaires, aux auxiliaires, aux infirmiers-ières et à tous ceux et celles qui gravitent de près ou de loin autour de nos enfants, de MON enfant. Vous faites un travail exceptionnel dans ces conditions difficiles, au dépend de votre propre famille, de votre propre santé. Je vous en suis reconnaissante et vous remercie fois 1000.
La terre prend une pause, elle se purge, se purifie. Suite au cri du cœur qu’elle nous lance depuis le début de cette nouvelle décennie, une fois que ce fléau prendra fin, saurons-nous enfin l’écouter? Saurons-nous enfin adapter notre mode de vie?