Aujourd’hui, j’ai le goût de parler du positif. Le positif que la maladie a amené chez nous. Alors dans la même veine que l’article de ma collègue Sandra Chartier avec son texte Toi, oui TOI!, je voulais vous raconter un plaisir d’été.
Ce samedi, nous assistions à la 3e édition d’un BBQ organisé par un papa diabétique de type 1. Alan, que j’ai rencontré en assistant à un événement de l’organisme I Challenge Diabetes, chapeauté par nul autre que Chris Jarvis, athlète olympique et diabétique de type 1 lui-même. Revenons-en au BBQ. Pour la 3e année consécutive, mes enfants (mais surtout Laurie, diabétique de type 1 de bientôt 13 ans!) pouvaient s’amuser, se baigner toute la journée, le tout sous notre surveillance et la surveillance de plusieurs autres adultes vivant la même réalité que nous. Ce BBQ réunissait en effet nombre de jeunes ayant un diabète de type 1 ainsi que leurs parents. C’est donc en discutant sur les meilleures pratiques, les différences entre les traitements (pompe ou injections), les façons de faire des différentes écoles (et surtout de nos jeunes), le tout autour d’un lunch santé, sans oublier une pancarte indiquant tous les glucides, notre hôte et sa fille de 14 ans, eux-mêmes diabétiques de type 1.
Également, une occasion pour discuter des débuts de la maladie, comment nous avons fait les mêmes erreurs, comment les hypoglycémies nocturnes nous effraient. C’est l’occasion pour ma fille de vivre pleinement, sans se soucier que les autres la regardent drôlement puisque tous connaissent très bien cette maladie.
C’est l’occasion également de recevoir des cadeaux : skins en silicone, toutous, crayons, t-shirts sports, et plus encore.
Le sourire de ma fille, le sourire même de mon fils qui lui aussi a reçu un minuscule Lenny, emblème du diabète pour les jeunes.
C’est ça le positif aujourd’hui : la rencontre de personnes merveilleuses vivant la même chose que nous. L’échange. La même réalité qui nous réunit tous ensemble et qui nous fait voir que nous ne sommes pas seuls et surtout qui fait voir à notre fille qu’elle n’est pas seule.
Entourez-vous de ces personnes comme disait Sandra dans son texte plus tôt cette semaine. C’est salvateur. On se sent bien après une journée comme celle-ci.