Ma nouvelle "gang"!

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Jeune, j’ai toujours été une personne sociable qui aimait sortir avec sa gang de « chums » pour aller danser, aux tournois de hockey du village ou juste se rassembler dans une maison des jeunes.

En vieillissant, je suis restée cette personne qui aimait le monde et se faire du fun.  Je suis devenue maman et avec ce nouveau rôle, les responsabilités qui sont venues avec.  Oui, avec des enfants, notre social en prend un coup, car j’ai eu mes grandes avant beaucoup de mes amies qui elles, ont eu leurs enfants sur le tard.  À 21 ans, j’avais mon premier bébé et à 23 ans, mon deuxième.  Pendant que mes chums de filles sortaient, moi j’allaitais.  Une soirée disco, c’était de la musique que j’écoutais avec mes filles pour les endormir.  J’avais choisi cette vie et je l’assumais, mais sortir me manquait un peu.  Quand j’ai vécu ma séparation, j’avais mes filles une semaine sur deux et j’ai repris le goût de sortir pour danser. Mais j’avais beaucoup moins d’amies pour m’accompagner, car elles étaient sur le point de devenir mère à leur tour.  J’ai quand même repris mon social, mais sur le net cette fois-là.  J’y ai fait de belles rencontres et la meilleure, c’est que j’ai rencontré mon mari.  Sur un site de rencontre en ligne, j’ai rencontré l’homme qui partage ma vie depuis plus de 12 ans déjà.

Nous nous sommes mariés et avons eu 2 autres enfants et ceux avec qui j’avais conversé, sont devenus des amis avec qui j’ai gardé contact.  Nous ne nous voyons pas souvent, mais nous jasons sur Facebook quand le temps nous le permet.

Les moments durs font en sortent que l’on se replie sur nous-mêmes et nous ne voulons pas tanner le monde avec nos problèmes, car les autres aussi ont leur croix à porter.  Souvent, ce sont sur des pages trouvées sur les réseaux sociaux que nous trouvons des gens comme nous qui vivent les mêmes blessures, les mêmes tourments et souvent, les mêmes petits bonheurs.

Dans mes moments les plus durs, ce sont vers ces personnes que je me suis tournée.  Vers vous, les parents d’enfants différents, mes contacts, mes amis et famille, qui vivez, comme moi, ce que la vie nous envoie.

Je suis fière de vivre à vos côtés, de vos réussites et celles de vos enfants.  Je compatis avec vous dans vos combats.  Je sympathise et pleure quand vous vivez des détresses et des peines. C’est souvent dans l’ombre que ça se fait, mais je suis avec vous comme vous, vous êtes avec moi.  Que de beaux échanges et d’encouragements.  Des « pétages de coches » de temps en temps, mais toujours constructifs.  Vous êtes ma nouvelle « gang » avec qui je me sens capable de déplacer des montagnes, car en groupe, il y a toujours une solution.  L’union fait la force!

Je n’ai pas encore eu le bonheur de lire le livre de Julie Philippon, Les réseaux sociaux m’ont sauvée, mais je comprends très bien l’allusion derrière ce titre, car je ressens la même chose.  Je me sens privilégiée de vous avoir et je vous dis merci « gang »!

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Vicky Mc Carthy est une femme dans la quarantaine un peu cinglée. Mariée à un hypothétique TSA, elle est aussi maman de 4 amours, tous TDA/H avec de la dyslexie/dysorthographie pour la plus vieille et TSA pour le plus jeune. Elle essaie de voir le bon en chaque personne et d’avoir une opinion sur un peu tous les sujets. Sa préoccupation première est sa famille mais aussi d’avoir un bon gros morceau de chocolat pour les baisses de positivisme. Elle aime faire des « jokes » plates selon ses enfants mais à la longue, on finit par aimer son humour et son franc-parler. Travaillant dans le domaine de la santé, elle se donne corps et âme pour le bon développement de sa sacro-sainte progéniture dans leur diagnostic, dans leur développement scolaire et dans leur vie. Bienvenue dans ce tutti-fruitti