Hommage à Amélie, une mère extraordinaire

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*** Spécial Fête des Mères ***

Je ne t’ai jamais vu encore, ni toi ni ton coco. Je te suis par Facebook car sur cette plate-forme, on a fini par trouver une partie de nous-mêmes. Dans les groupes de parents d’enfants différents, on finit par trouver réconfort et soutien, même si ce n’est qu’un soutien virtuel.

Nous nous sommes rencontrées sur un groupe de mamans qui pensent à elles par le sport. Pour contrer l’anxiété et la dépression. J’y ai souvent parlé de mon coco et par mes textes, tu sembles avoir trouvé une certaine ressemblance avec ta vie à toi.

Puis avec le temps, nous nous sommes parlées en conversations privées. Je t’ai encouragée. Ton coco, qui est un peu plus jeune que le mien, j’ai l’impression de revivre mon histoire à travers la tienne. Je te comprends tellement d’être tombée, car la dépression fait souvent partie intégrante des parents d’enfants autistes.

Mais tu es là, encore et toujours pour lui. Je le sais que tu donnerais ta vie pour lui. Que pour le voir sauter sur lui-même, tu en perds ta tête à toi. Que même si tu bombardes ton mur Facebook de tout ce que tu fais pour lui, ce n’est que la pointe de l’iceberg de tout ce que tu entreprends. Qu’il n’y a pas grand monde qui comprenne exactement ce que tu ressens à l’intérieur. Que ton petit Jacob, tu en es fière, mais qu’il t’épuise à petit feu. Je le sais, je le vis.

Mais je peux te dire que même si je ne t’ai jamais vue, je sais que tu fais un travail exemplaire. Tu es une femme, un mère exemplaire. Je connais ton courage, car il transperce mon écran chaque fois que je vois ton nom passer. Tu es une bonne mère.

Je te souhaite beaucoup de bonheur et je te souhaite des services, de l’aide, du repos. Je te souhaite l’amour autant que tu peux en donner.

Continue à bourrer mon Facebook par tes histoires, c’est grâce à ça que je peux continuer à te contempler monter les marches de la vie. Car même si toi tu ne le vois pas, avec mon recul à moi, je vois à quel point tu as escaladé une montagne depuis le diagnostic.

Ne lâche pas. Je suis là. Je comprends.

Sabrina

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Je suis maman d'un merveilleux garçon qui a un TDAH et un TSA sans déficience intellectuelle. J'ai toujours été sensible à la maladie et aux troubles mentaux, je suis d'ailleurs préposée aux bénéficiaires. Mon fils réussit à faire ressortir le meilleur de moi-même. Le but de mes textes est d'évacuer mais surtout de conscientiser le monde à la différence et aux troubles mentaux ainsi qu'à leurs aspects dans la vie de tous les jours. J'espère vous toucher par mes écrits autant que moi je suis touchée en les écrivant.