En ce mois de sensibilisation à l’autisme, laissons la parole à la fratrie
Quand j’avais 4 ans, j’ai demandé à maman un petit frère. Maman m’a appris un mois plus tard, qu’elle était enceinte de toi. Quand tu es né, je me suis beaucoup occupé de toi parce que j étais très contente. J’ai beaucoup joué avec toi et j’étais fière de m’occuper de toi quand maman était épuisée, comme elle s’occupait toute seule de nous trois (3 enfants TDAH dont 2 à besoins particuliers), ce n’était pas facile tous les jours pour elle. Malgré ça, maman a toujours fait ce qu’elle pouvait pour qu’on soit heureux. Moi, ça me faisait plaisir de m’occuper de toi, comme par exemple, te donner le biberon quand maman nous préparait à dîner.
Quand tu seras grand, il y aura sûrement des personnes qui vont se moquer de toi, mais ne leur prête pas d’attention. Tu es le plus intelligent des petits garçons. Alors ne te laisse pas faire, ils doivent savoir que les personnes qui sont autistes ne sont pas des extraterrestres. Vous êtes des humains normaux comme tous les gens sur la planète, malgré tes différences. Tu es un garçon extraordinaire, même si tu as des difficultés, je vais toujours t’aimer de la même manière que si tu n’avais pas de difficultés, peut-être même beaucoup plus.
Quand je suis triste, tu réussis toujours à me remonter le moral. Quand tu fais des crises de larmes, on ne peut pas résister à te serrer dans nos bras. Mais il ne faut pas, sinon tu ne pourras pas apprendre que tu ne peux pas tout avoir en criant sur les gens. Si des personnes ne veulent pas que tu apprennes dans la vie, débats-toi pour apprendre parce que tu es un petit garçon magnifique. Continue comme ça.
Je t’aime, de ta grande sœur, Lydia xxxxxxooooo